Plus grave, mais plus passionnant encore que le précédent, ce nouveau témoignage poursuit le même but : faire revivre pour les jeunes qui ne peuvent les imaginer, rappeler à ceux qui les ont vécus, des faits et impressions notés au jour le jour dans le tourbillon du plus grand drame de l’histoire.
Ceux qui n’ont connu ou ne connaîtront de la guerre de 39-45 que les récits de batailles ou d’atrocités apprendront ce qu’étaient à l’époque les occupations et préoccupations quotidiennes, l’existence menacée et difficile de tant de millions d’humains.
Le pittoresque et l’attrait de « Raconte Encore ! » proviennent en grande partie du fait que l’auteur notait chaque jour, à l’époque, ses tribulations pendant ces quatre années, tant en France, dite libre qu’en Afrique du Nord.
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Né à Paris en 1888, Émile Servan-Schreiber a dix-sept ans quand il part pour l’Amérique du Sud. Pendant trois ans, il parcourt à cheval et en diligence les provinces les plus arriérées de l’Argentine, du Paraguay et une partie du Brésil. Cette longue randonnée, il l’a racontée dans son premier livre « Les Croquis du Campo ».
C’est en 1909, après son service, qu’il commence au journal « Les Échos » sa carrière d’éditorialiste. Elle ne sera pratiquement interrompue en plus de cinquante ans que par les deux guerres.
Il collabore au « Petit Parisien » d’abord, puis à « l’Intransigeant ». Il fait partie de la première équipe de journalistes occidentaux admise à visiter l’U.R.S.S. de Staline en 1931. Il devient reporter de « l’Illustration », interviewe les principaux chefs d’État, de gouvernements, les grands de ce monde.
Ses articles sur l’économie, la politique et la vie pratique paraissent chaque jour dans « les Échos ».
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale à laquelle il a pris part dans les F.F.L., Émile Servan-Schreiber est désigné comme expert économique à la Conférence mondiale de San Francisco, en juin 1945.
Aujourd’hui, l’un des doyens de la presse française quotidienne, Émile Servan-Schreiber publie ses chroniques dans une chaîne de quotidiens. Émile Servan-Schreiber a cinq enfants. Quatre sont journalistes. L’aîné, Jean-Jacques, a fondé « l’Express ».
(Biographie datant de 1966).
Né à Paris en 1888, Émile Servan-Schreiber a dix-sept ans quand il part pour l’Amérique du Sud. Pendant trois ans, il parcourt à cheval et en diligence les provinces les plus arriérées de l’Argentine, du Paraguay et une partie du Brésil. Cette longue randonnée, il l’a racontée dans son premier livre « Les Croquis du Campo ». C’est en 1909, après son service, qu’il commence au journal « Les Échos » sa carrière d’éditorialiste. Elle ne sera pratiquement interrompue en plus de cinquante ans que par les deux guerres. Il collabore au « Petit Parisien » d’abord, puis à « l’Intransigeant ». Il fait partie de la première équipe de journalistes occidentaux admise à visiter l’U.R.S.S. de Staline en 1931. Il devient reporter de « l’Illustration », interviewe les principaux chefs d’État, de gouvernements, les grands de ce monde. Ses articles sur l’économie, la politique et la vie pratique paraissent...