L’auteur n’y figure que comme témoin d’événements, de modes de vie ou de pensées qui se succèdent souvent sans rapport entre eux, si ce n’est pas leur côté imprévisible ou insolite.
Le sous-titre aurait pu en être : la vie surprenante d’un journaliste. Il commence à écrire par vocation, par passion, dès le début du siècle. Quelques années plus tard, il devient le promoteur principal en France de la presse économique, jusqu’alors inexistante.
Dès lors et pour plus d’un demi-siècle, il dirige le principal quotidien économique « Les Échos » et en est aussi l’éditorialiste. Dans le même temps, il parcourt les continents alors lointains, en qualité de globe-reporter.
Ses reportages, précis, objectifs, paraissent dans nos plus grands hebdomadaires de réputation mondiale, et en particulier dans l’Ilustration.
L’âge venu, il cède son quotidien, tandis que son fils, Jean-Jacques, de son côté, réalise la conception et le lancement de « l’Express ».
Aujourd’hui encore, Émile Servan-Schreiber écrit plusieurs fois par semaine en qualité de « Columnist » des chroniques reproduites en chaîne par plusieurs quotidiens français.
Dans son livre, « Alors, raconte ! », le premier de ce genre, il présente une série de récits, presque de nouvelles.
Sans dogmatisme, il donne au lecteur une vision attrayante, avec humour ou philosophie, d’un monde qui disparaît. Il le fait revivre pour ceux qui en furent les contemporains, il le révèle aux jeunes.
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Né à Paris en 1888, Émile Servan-Schreiber a dix-sept ans quand il part pour l’Amérique du Sud. Pendant trois ans, il parcourt à cheval et en diligence les provinces les plus arriérées de l’Argentine, du Paraguay et une partie du Brésil. Cette longue randonnée, il l’a racontée dans son premier livre « Les Croquis du Campo ».
C’est en 1909, après son service, qu’il commence au journal « Les Échos » sa carrière d’éditorialiste. Elle ne sera pratiquement interrompue en plus de cinquante ans que par les deux guerres.
Il collabore au « Petit Parisien » d’abord, puis à « l’Intransigeant ». Il fait partie de la première équipe de journalistes occidentaux admise à visiter l’U.R.S.S. de Staline en 1931. Il devient reporter de « l’Illustration », interviewe les principaux chefs d’État, de gouvernements, les grands de ce monde.
Ses articles sur l’économie, la politique et la vie pratique paraissent chaque jour dans « les Échos ».
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale à laquelle il a pris part dans les F.F.L., Émile Servan-Schreiber est désigné comme expert économique à la Conférence mondiale de San Francisco, en juin 1945.
Aujourd’hui, l’un des doyens de la presse française quotidienne, Émile Servan-Schreiber publie ses chroniques dans une chaîne de quotidiens. Émile Servan-Schreiber a cinq enfants. Quatre sont journalistes. L’aîné, Jean-Jacques, a fondé « l’Express ».
(Biographie datant de 1966).
Né à Paris en 1888, Émile Servan-Schreiber a dix-sept ans quand il part pour l’Amérique du Sud. Pendant trois ans, il parcourt à cheval et en diligence les provinces les plus arriérées de l’Argentine, du Paraguay et une partie du Brésil. Cette longue randonnée, il l’a racontée dans son premier livre « Les Croquis du Campo ». C’est en 1909, après son service, qu’il commence au journal « Les Échos » sa carrière d’éditorialiste. Elle ne sera pratiquement interrompue en plus de cinquante ans que par les deux guerres. Il collabore au « Petit Parisien » d’abord, puis à « l’Intransigeant ». Il fait partie de la première équipe de journalistes occidentaux admise à visiter l’U.R.S.S. de Staline en 1931. Il devient reporter de « l’Illustration », interviewe les principaux chefs d’État, de gouvernements, les grands de ce monde. Ses articles sur l’économie, la politique et la vie pratique paraissent...