Quand la mort sort de l’arène pour s’attaquer aux hommes…
Une femme aux longs cheveux danse sur le parapet d’un balcon lyonnais, et meurt ; une ancienne gloire de la tauromachie est retrouvée saignée à blanc, sauvagement mutilée, dans une chambre d’hôtel sordide ; à trois cents kilomètres de là, dans des sous-bois, un cadavre aux chairs carbonisées gît, mutilé selon le même rituel…
Edwige Marion, jeune commissaire décidée et gourmande de vie, est confrontée à une série de meurtres atroces, apparemment sans mobile.Pour tout indice, des pollens de la forêt des Landes, quelques cheveux et une intuition obsédante : tout semble lié à la corrida.
Une histoire de sang et d’angoisse, d’hallucinations et de folie criminelle.
Première femme commissaire divisionnaire de l’histoire de la police française, Danielle Thiéry connaît le milieu policier de l’intérieur. Récompensée par le Prix Polar à Cognac, le prix Exbrayat, et le Prix du Quai des Orfèvres 2013, elle s’est imposée comme une grande figure féminine sur la scène du polar, notamment avec Affaire classée (vendu à près de 100 000 exemplaires).
Danielle Thiéry est née en 1947 en Bourgogne, dans une ambiance rurale, d'une mère-poule et d'un poulet (papa professeur de judo dans la police). Après le bac, une formation d'éducatrice spécialisée et un "mai 68" décevant au bout du compte, l'ouverture aux femmes du concours d'officier de police la fait bifurquer vers un nouveau défi : affirmer la place des femmes dans toutes les sphères de la société, surtout celles que l'on disait réservée aux hommes. Le slogan "la police un métier d'homme" a-t-il vécu ? Pas sûr... Car le chemin n'est pas semé de roses ! Après avoir occupé différents postes : brigade des mineurs, stupéfiants, proxénétisme, brigade territoriale, police aux frontières, police des chemins de fer et passé plusieurs concours, elle est nommée, en 1991, première femme commissaire divisionnaire de l'histoire de la police française. Un évènement qui...