Juste avant de disparaître, juste avant de continuer à vivre : voici le bouleversant portrait croisé d’une très vieille dame sur son lit de mort, Juliette, et de son arrière-petite-fille Fanny, bousculée par la vie moderne. Avec leurs deux récits qui alternent en courts chapitres, cinq générations s’observent, un siècle s’écoule : les orteils de Juliette enfant tombent congelés pendant la Première Guerre, le jeune mari Louis, résistant communiste, tombe pendant la Seconde Guerre. Une seule fille naît, c’est une rêveuse impénitente, et elle tombera d’un cancer à tout juste cinquante an. Elle élèvera une fille sans mari, Martine, l’instit’ hippie, obsédée par les voyages à l’autre bout du monde. Et enfin Fanny, la trentenaire paumée qui a donné naissance à Milena.
Face aux duretés de la vie, face à la mort qui sème la zizanie, ces femmes gardent une gaieté indéfectible. Ce texte qui alterne poésie douce et drôlerie franche charme par sa maîtrise et sa simplicité.
« Chère Fanny,
C’est un beau et juste texte, et d’une gaieté étrange, qui tient, je crois, à la façon dont vous rendez le bonheur d’être chez quelqu’un qui n’a pas été gâté en bonheur de vivre. »
Daniel Pennac
Professeur de français langue étrangère, puis responsable du centre d’apprentissage des langues de la Cité internationale universitaire de Paris, Fanny Saintenoy travaille aujourd’hui au Cabinet du Maire de Paris.
Fanny Saintenoy est née en 1971 et vit à Paris avec ses deux enfants. Après avoir été professeur de français langue étrangère et assistante au secrétariat particulier de Bertrand Delanoë, elle travaille aujourd'hui pour Paris Musées. Son premier roman « Juste avant » a connu un large succès critique et public, il a été sélectionné sur de nombreuses listes de prix littéraires et a été traduit en hébreu. En mars 2013, elle a participé au roman choral Qu4tre chez Fayard, avec trois autres romanciers de la rentrée 2011. Elle écrit aussi des poèmes, notamment en lien avec d'autres artistes, danseuses et surtout photographes.