Mes chers,
Je sais : parfois, je suis un peu trop silencieux. Et vos messages qui me grondent gentiment pour ce silence me font particulièrement plaisir : ils me disent que nous n’étions pas liés juste le temps d’une saga, mais pour plus que cela. Je vous en suis très reconnaissant.
J’ai manqué d’un peu de temps, dernièrement, et parfois des circonstances personnelles m’ont empêché de vous écrire. Mais je le fais aujourd’hui pour une raison essentielle : je vous dois des excuses.
Il y a quelques mois, lorsque j’ai commencé à vous parler de la prochaine série, je vous avais annoncé la sortie du premier tome pour le mois de novembre.
Or, ni sur les tables de libraires, ni dans leurs cartons ; point de tome 1 !!
Comme je suis aussi triste de susciter de faux espoirs que des déceptions, je vous dois une explication.
Elle est très simple : je n’étais pas prêt. Je veux dire : pas prêt pour vous faire totalement plaisir.
Car l’idée de mes éditeurs comme de moi-même était de ne pas vous faire attendre : publier le premier tome, puis le second dans la foulée ou presque, six mois plus tard. Car je vous connais un peu, maintenant : vous auriez été chagrinés de devoir attendre un an pour découvrir la suite. Et vous me connaissez : je n’aime pas vous chagriner.
Or je n’avais pas assez progressé dans le tome 2, justement, pour être certain publier les deux tomes à 6 mois d’intervalle. On a donc trouvé plus judicieux de repousser la sortie du premier tome.
Je m’active donc pour être en mesure de vous faire plaisir (vous savez que j’aime ça).
J’en saurai plus (dates,…) dans une ou deux semaines, mais je ne voulais pas repousser une fois de plus l’occasion de vous en parler ; j’ai préféré le faire tout de suite.
Quant au titre de la saga, vous avez voté, vous étiez plus de 400, et je me demande si certains ne continuent pas à voter.
Le résultat ? Incroyable, mais parlant : c’est de l’ordre de 48,5% pour un titre, et 51,5% pour l’autre. Autant dire que rien n’est tranché, et qu’aucun des deux titres n’est convaincant. Du coup, je vais probablement devoir trouver un troisième. Vous serez les premiers à le savoir, bien sûr.
Allez, je me remets au travail. Pardon si je suis à nouveau silencieux, et surtout, soyez certains d’une chose : je ne vous oublierai ni ne vous laisserai jamais tomber. En ferez-vous de même en retour ?
Avec toute mon affection